Maintenance industrielle
dans le secteur Energie

La maintenance et le picotin de l'âne Martin
A quoi tendent les nouveaux contrats de maintenance industrielle ?

Billet AJD du Nouvel An 2002/2003

 

 

En cette période où tout industriel cherche à externaliser davantage la maintenance de ses usines, chacun d'eux s'efforce de concevoir les meilleures stratégies contractuelles pour y parvenir. Cette réflexion mobilise chez les donneurs d'ordres de très nombreuses compétences, souvent internes mais, quelques fois aussi, externes.

Lorsque je constate sur quelles solutions pratiques ces études aboutissent souvent, je ne peux m'empêcher de repenser à la fable de l'âne que m'avait racontée un vieux provençal il y a de cela bien longtemps.

Récit du vieux provençal

Un vieux paysan qui doit se séparer de son âne va au marché du bourg voisin. Il y rencontre un jeune et lui vante les qualités de la bête :

" Tu peux me croire, c'est une bonne bête, courageuse et solide. Donne-lui ses cinq picotins de son ou d'avoine, de l'eau à volonté, et il tirera la charrue et portera ses quatre sacs de grains comme si de rien n'était. "

Le jeune s'en va donc avec l'âne.

Le mois suivant, le vieux retourne au bourg et tombe sur le jeune : " Alors, et ton âne ? En es-tu content ?" " Oh oui ", répond l'autre, " J'en suis ravi. Il est dur à la tâche, fait ce que je veux, et en plus, contrairement à ce que vous me disiez, il ne lui faut pas plus de quatre mesures d'avoine. Mais qu'est-ce qu'il boit ! Merci beaucoup quand même. ".

Le mois suivant, lorsque le vieux se rend au bourg, c'est le jeune qui accourt vers lui : " Je vous cherchais, Martin est extraordinaire, il travaille du matin au soir sans se plaindre ; bien sûr il boit beaucoup, mais avec trois mesures de son il est en pleine forme ! Merci de m'avoir cédé une pareille bête, je ne sais pas comment je pourrais faire sans elle désormais ! ".

Le mois suivant, le vieux arrive au bourg et ne voit pas le jeune. Il le cherche et finit par le trouver dans un coin du marché, derrière un pauvre étalage. " Alors l'ami, et ton âne ? ". " Hélas ", répond l'autre, " C'est une perte terrible pour moi ! Bien sur, il buvait beaucoup mais il travaillait tellement bien. J'avais même réussi à lui apprendre à se contenter de deux rations par jour mais, le salaud, il a fallu qu'il meure ! ".  

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